WALL-E 2008 (stream en français)

  • année: 2008

Synopsis:

Au début du xxiie siècle, la compagnie Buy-N-Large monopolise l'économie de la Terre par un trust concernant les biens et les services, devenant un gouvernement mondial globalisé. La surconsommation effrénée a tôt fait de transformer le monde en un dépotoir gigantesque, et la société commandite un exode massif à bord de vaisseaux spatiaux, dans une tentative de préserver l'Humanité. Des milliers de machines robotiques dénommées WALL-E (Waste Allocation Load Lifter-Earthclass) ont été fabriquées par la compagnie. Ces engins ont pour unique tache de « nettoyer » la Terre en compactant la myriade de détritus qui parsèment le sol, durant les cinq années que doit durer l'exode. Mais beaucoup d'entre eux se désactivent inexplicablement et sont hors-services, forçant les humains qui n'ont pas d'autres plans de replis à rester dans l'espace. Sept cents ans après le début de l'exode humain, il ne reste plus qu'un unique WALL-E en état de fonctionnement. Il est toujours concentré sur sa tâche ingrate, sans variations, sans distractions. Au fil du temps, il a acquis des bases artistiques, conservant divers objets ramassés pour leurs utilités mécaniques, esthétiques ou fonctionnelles. Pour perdurer aussi longtemps, il possède un stock de pièces détachées et il remplace ses parties mobiles usées par celles d'autres WALL-E devenus inertes. Par exemple, ses chenilles ou ses yeux sont remplaçables. Il nourrit et protège un cafard qu'il a rencontré. Il trouve même un jour une plante verte, qu'il arrose et conserve dans son abri. Une fusée va détruire la solitude et les habitudes de WALL-E car elle dépose une sonde robotisée juste devant lui. Elle est immatriculée EVE (Extraterrestrial Vegetation Evaluator, littéralement Évaluatrice de la végétation extraterrestre). Sa mission est de ramener aux humains une preuve de vie sur Terre. Alors que WALL-E est un cube basique, avec des mains en forme de pinces, ne pouvant se déplacer que sur le sol, le robot nouvellement arrivé est tout à son opposé. EVE est fuselée, oblongue. Elle ne se déplace que dans les airs et très vivement. Elle possède en outre un bras-fusil qui tire des rayons lasers particulièrement destructeurs. WALL-E apprécie infiniment la distraction qu'EVE lui fait ressentir, hors de sa routine si coutumière. Dès lors, il oublie tout de sa propre mission de compacteur. Il la suit continuellement, scrute ses mouvements, ses déplacements et ses actions. Il cherche comme il peut à communiquer avec elle - toute à sa tâche, elle le dédaigne pourtant longtemps. Après être parvenu à nouer contact, il lui montre son lieux de repos. C'est une sorte de conteneur auparavant fonctionnel pour recharger tous les WALL-E durant la nuit. Vivant maintenant seul dans les lieux, WALL-E y a entassé ses nombreux trésors chinés lors de son travail. Il a notamment une télévision avec toujours le même programme, une chanson. Lui présentant ses affaires hétéroclites, il s'émerveille qu'elle puisse créer de la lumière avec des ampoules ou compléter un Ribbick's cube. Il lui offre la plante trouvée lors de ses opérations de nettoyage sans savoir que c'est ce qu'elle recherche. Puisqu'elle est une preuve que la vie est à nouveau possible sur Terre, le rôle d'EVE est accompli sur la planète : elle se met donc en stase et reste inerte dans le conteneur. Une lumière verte se met à clignoter à intervalles réguliers sur une partie de son fuselage, indiquant qu'elle a réussi sa mission. Infatigablement, durant une longue période, WALL-E cherche à s'assurer qu'elle puisse redevenir mobile. Prenant exemple sur sa propre composition, il présume qu'elle manque d’énergie; et une grande partie de ses activités consistent à utiliser diverses techniques, toutes infructueuses, pour interagir avec elle et la faire redevenir active. Il n'a en fait pas encore compris pourquoi elle est devenue immobile. Puis, comprenant finalement qu'elle ne peut pas être « réparée », WALL-E reprend son activité principale. Il a cependant si peu d'entrain qu'il se plonge dans une sorte de mélancolie. Entre temps, la fusée qui a déposé EVE revient la chercher. WALL-E accourt pour ne pas la laisser partir sans lui. L'appareil embarque EVE dans la soute puis décolle. Il emmène aussi WALL-E qui a utilisé ses pinces pour s'accrocher à la coque extérieure de l'engin. La fusée ramène EVE (entrée en léthargie depuis qu'elle a la plante), et WALL-E (en passager clandestin), à un vaisseau spatial nommé Axiom, abrité dans une lointaine nébuleuse. Ce qu'il reste de l'Humanité mène ici une vie assistée en permanence par la technologie. Du fait de leur complète passivité et dépendance envers les machines, les humains ont perdu l'usage de leurs jambes atrophiées et se déplacent désormais que sur des fauteuils volants. Leur oisiveté les a rendu incapables de s'extraire de la technologie. Leur libre-arbitre est même devenu inexistant. Le capitaine du vaisseau, B. McCrea, a lui-aussi laissé le contrôle de ce dernier à AUTO, le pilote automatique (comme d'ailleurs ses prédécesseurs avant lui).

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